
Née à Quimper en Bretagne (France). J’ai grandi entre Dunkerque – Dunkerque, un port industriel en face de l’Angleterre, près de la Belgique en France, et Abidjan – Côte d’Ivoire en Afrique.
Issue d’ une famille de marins ma recherche est fortement influencée par une relation avec la mer, l’exil et les rencontres. Dunkerque est une ville qui a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, reste son carnaval et la statue du corsaire Jean Bart menaçant l’Angleterre avec son épée. A proximité se trouvent Calais et ses camps, ses barbelés, l’inhumanité: froid, mépris, racisme, violence d’État, horreurs quotidiennes. Sur un mur, il est écrit: « nous sommes tous des réfugiés du capitalisme ». Comme mes ancêtres marins, je me suis échappée avec mes obsessions: les ruines et le Carnaval, la Fête et la Mort.
Le corps est au centre de mes recherches tout comme la Mémoire, l’Exil et la critique de l’exploitation des territoires et des êtres.
Mon processus allie écriture de plateau et recherche plastique.
« Je crée dans la matière. J’enquête et je puise dans l’actualité, dans ma mémoire et dans ma biographie, reliant une expérience de l’intime vers l’universel ».