Rest in peace, o la imposibilidad de reposar en paz, es un espectaculo performance punk barroco. En escena, dos actores, «not a love song» de Johnny Rotten (Sex Pistols) que va y viene a lo largo de todo el espectaculo. La luz mezcla tenebrismo, referencia a Caravagio, y bola de espejos, creacion de un universo mistico y trash. Dos figuras: una hada que contempla el mundo, suerte de Cassandra, y un punk tratando, tal que Prometeo, de arrancar la llama de la vida. RIP interroga la memoria, nuestro deseo de eternidad: llevada al paroxismo hasta el absurdo por nuestra sociedad desamparada.
Pinturas que toman formas, la escena es a veces un vertedero, a veces una discoteca, un cementerio, y convocamso a nuestros muertos célebres: Pasolini, Freud, Lacan…para interrogar nuestro presente.
« Un couple poisson rouge en prise avec le pragmatisme de la vie qui prend forme et se déforme, l’amour à l’épreuve de la mémoire, de la vie et de la mort. Les cendres d’un grand-père qui pourraient être les siennes, les petits biscuits marqués aux mots de notre enfance, blanche-neige n’est pas vierge, la fée qui n’y peut rien, le cimetière de nos illusions, la vulgarité de « l’entertainment » contemporain, et la bière qui coule à flot sur scène comme un joli conte post-punk. C’est un pur moment de réflexion, puis de bonheur servi par la brutalité innocente de Christophe Hauguel et le charme désespéré de Julie Pichavant, ou vice-versa. J’y ai aussi furieusement vu planer l’ombre de Cherry Curry ou d’Iggy Pop, il y a une putain d’énergie ! » Philippe Pitet / Artiste plasticien / sur Radio FMR